La vessie est le réservoir dans lequel l'urine provenant des reins est stockée avant d'être libérée lors de la miction (uriner).
Une anomalie de votre vessie a été détectée ou est suspectée par des examens radiologiques, biologiques ou endoscopiques.
Seul l’examen microscopique des tissus prélevés permettra de poser le diagnostic exact nous permettant de vous proposer le traitement et le suivi adapté à votre situation.
L’absence de diagnostic et de traitement précis vous expose au risque de laisser se développer une lésion dangereuse, éventuellement cancéreuse ou susceptible de le devenir.
Il n’existe pas d’autre moyen que l’intervention qui vous est proposée pour permettre l’ablation ou l’ablation de l’anomalie vésicale que vous présentez.
La procédure qui vous est proposée vise à prélever ou à prélever un échantillon de votre lésion vésicale et à la faire analyser au microscope.
pour laver la vessie et empêcher l'urine de devenir rouge. Il est également important d’uriner régulièrement et d’éviter de les retenir trop longtemps. Il est également conseillé d'éviter les efforts et les mouvements importants au cours de la première semaine suivant l'intervention.
Les prescriptions délivrées à la sortie peuvent comprendre un traitement ainsi que l'injection quotidienne d'un anticoagulant. Le maintien d'un traitement anticoagulant est nécessaire après votre hospitalisation pour prévenir les risques de phlébite. Le port de bas de contention peut être souhaitable pendant au moins 10 jours après l'intervention.
Une lettre a été envoyée à votre médecin traitant pour le tenir informé de votre état de santé.
Une lettre est adressée à votre médecin traitant pour le tenir informé de votre état de santé. La durée de la convalescence et la date de retour au travail ou à une activité physique normale dépendent de votre condition physique et de l’intervention réalisée. Vous discuterez avec votre urologue de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération
Une consultation postopératoire est prévue avec votre urologue pour vous informer des résultats de l'examen microscopique des pièces chirurgicales et de la suite de vos soins.
Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est proposée se déroule sans complications. Cependant, toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques et de complications décrits ci-dessous.
Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; ils vous seront expliqués lors de la consultation préopératoire avec l'anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
Les complications directement liées à l'intervention sont rares, mais possibles. Elles peuvent être classées en complications :
Phlébite et embolie pulmonaire
L'alitement et le manque de mouvement des membres inférieurs favorisent la stase veineuse. Une douleur dans une jambe, une sensation de lourdeur ou une diminution des secousses du mollet doivent faire évoquer une phlébite. Il est donc nécessaire de consulter un médecin en urgence.
Afin d’éviter la survenue de phlébites, il est conseillé de suivre les recommandations qui vous seront données : contractions régulières et fréquentes des mollets, mouvements des pieds, surélévation des jambes et suivant la prescription de votre médecin, port de bas de contention.
En cas de douleurs thoraciques, de points de côté, de toux irritante ou d'essoufflement, il faut consulter en urgence car ces signes peuvent orienter vers une embolie pulmonaire. Contactez alors immédiatement votre médecin ou le service d'urgence le plus proche en appelant le Centre.
Hématurie (sang dans les urines)
Les suites de votre intervention sont le plus souvent marquées par la présence de sang dans les urines. Il vous est donc demandé de boire très régulièrement et abondamment pour diluer le sang et ainsi éviter la formation de caillots. Ceux-ci peuvent être responsables de la persistance des saignements ou, s’ils sont présents en abondance, peuvent être responsables du blocage de la vidange de votre vessie.
L’observation d’urines roses est habituelle et ne doit pas vous inquiéter.
Une hématurie peut également survenir une à trois semaines après l'intervention. Cela correspond à la récidive d’un saignement au bas de la zone cicatricielle (chute d’escarre). Il faut alors boire à nouveau abondamment et régulièrement ; la persistance de sang abondant (urines très rouges) et de caillots dans vos urines, malgré une consommation abondante, doit vous amener à consulter votre urologue. Il peut alors être nécessaire de mettre un cathéter dans votre vessie, et très rarement d'opérer pour arrêter le saignement.
Urétrorragie
Elle correspond à l’émission de sang par l’urètre. Elle survient rarement, est généralement rare et disparaît spontanément.
Brûle en urinant
Une légère douleur peut survenir lors de la miction. Son accentuation ou sa persistance, ou l'apparition d'urines troubles peuvent correspondre à une infection urinaire, ce qui justifie la réalisation d'un examen bactériologique des urines (ECBU).
Cet ECBU peut montrer une leucocyturie (présence de leucocytes très nombreux) et une hématurie (globules rouges dans les urines). Ces deux anomalies sont habituelles et indiquent une guérison en cours.
En l’absence de germes abondants, il ne s’agit pas d’une infection urinaire : aucun antibiotique n’est alors nécessaire.
Douleurs abdominales ou nausées et vomissements
Ces symptômes peuvent refléter le passage de l'urine dans la cavité abdominale par communication avec la vessie au niveau de la zone de résection. Ces symptômes doivent vous amener à consulter en urgence absolue. Un cathéter vésical doit être posé sans délai.
Difficulté à uriner,
la force du jet peut paraître faible les premiers jours. Une aggravation de ces difficultés à uriner (poussée abdominale, miction qui coule…) peut faire craindre un blocage (rétention) urinaire et nécessiter un avis médical. Il faut alors contacter rapidement votre urologue ou consulter en urgence :
Fièvre
Toute fièvre inexpliquée peut être liée à une infection urinaire. Elle nécessite que vous consultiez votre médecin ou votre urologue qui vous prescrira une analyse d'urine pour rechercher des bactéries.
Douleur dans le bas du dos
Exceptionnellement, vous pouvez ressentir des douleurs lombaires liées à une obstruction du canal de l'uretère à son entrée dans la vessie. Ces douleurs peuvent correspondre à une gravité ou à une douleur intense au niveau d'une fosse lombaire. La survenue de ces symptômes doit vous amener à consulter votre urologue ; l'intensité de la douleur et la présence de fièvre orienteront l'urgence de la consultation.