Le rein est un organe qui joue le rôle de filtre participant à l’épuration du sang et à l’élimination des déchets de l’organisme.
Les reins sont généralement au nombre de deux. Ils sont situés dans l’abdomen, sous le thorax, de part et d’autre de la colonne vertébrale. L'urine produite par les reins est évacuée par les uretères jusqu'à la vessie où elle est stockée entre les mictions. Un seul rein peut suffire à assurer cette fonction d'épuration.
Les examens demandés par votre médecin ont révélé une tumeur au rein.
La taille de la tumeur et sa localisation permettent d'envisager la préservation d'une partie du rein ; le traitement chirurgical qui vous est proposé consiste donc à retirer la partie du rein où se situe la tumeur. Cette opération est nécessaire car, en l'absence de traitement, cette tumeur vous expose à des risques de progression de la maladie tumorale (douleur, saignements, fièvre, chimiothérapie, métastases, décès).
Certaines petites tumeurs peuvent être simplement surveillées. Pour d’autres, une alternative au traitement chirurgical existe. Il s'agit de techniques dites ablatives, qui consistent à détruire la tumeur par application de froid (cryothérapie) ou de chaleur (radiofréquence, micro-ondes). D'autres techniques de radiothérapie ciblée peuvent être proposées. Toutefois, ces techniques qui ne réalisent pas d'exérèse tumorale sont réservées à des indications précises. Votre urologue vous a expliqué pourquoi il vous propose une néphrectomie/tumectomie partielle.
Avant chaque intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie préopératoire est obligatoire. Il est impératif d'informer votre urologue et l'anesthésiste de vos antécédents médicaux, chirurgicaux et allergiques ainsi que de vos traitements en cours, notamment les anticoagulants ou antiplaquettaires oraux ou injectables (aspirine, clopidogrel, anti-vitamine K, etc.). Leur utilisation augmente le risque de saignement pendant l'intervention. Ce traitement pourra être adapté et éventuellement modifié avant l'intervention. Une analyse d'urine est réalisée avant l'intervention pour vérifier la stérilité ou traiter une éventuelle infection, ce qui pourrait entraîner le report de la date de votre opération.
L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Plusieurs voies d'accès permettent d'accéder au rein :
Le choix se fait en fonction de la localisation de la tumeur, de votre morphologie, de votre historique et des habitudes de votre chirurgien. Il est possible :
L'intervention chirurgicale consiste à retirer la tumeur tout en préservant la partie saine du rein. Dans la plupart des cas, la circulation sanguine du rein doit être temporairement interrompue par clampage (occlusion temporaire des vaisseaux rénaux), le temps de l'ablation de la tumeur. En fin d'intervention, des drains peuvent être mis en place. Ils permettent de suivre le flux issu du site opératoire. La pièce chirurgicale, retirée lors de l'opération, est secondairement analysée au microscope lors de l'examen anatomopathologique. Cet examen est important pour décider de la suite à donner à votre maladie : surveillance, reprise chirurgicale, chimiothérapie, etc.
Dans certains cas, l'estomac est aspiré grâce à une petite sonde sortant par une narine, afin d'éviter les vomissements, source de douleurs au niveau de la cicatrice et de complications respiratoires. La douleur postopératoire est gérée par l'administration d'analgésiques. Le retrait du ou des drains et de la sonde urinaire est défini par le chirurgien. La durée de l'hospitalisation est variable et une convalescence de quelques semaines est nécessaire. Vous discuterez avec votre chirurgien de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération. Il est conseillé d'éviter tout effort ou mouvement important dans le premier mois suivant l'intervention.
Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est proposée se déroule sans complications. Cependant, toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques et de complications décrits ci-dessous. Certaines complications sont liées à votre état général. Toute intervention chirurgicale nécessite une anesthésie, qu'elle soit loco-régionale ou générale, qui comporte des risques. Ils vous seront expliqués lors de la consultation préopératoire avec l'anesthésiste. D'autres complications directement liées à l'intervention sont rares, mais possibles.
Les reins sont généralement au nombre de deux. Ils sont situés dans l’abdomen, sous le thorax, de part et d’autre de la colonne vertébrale. L'urine produite par les reins est évacuée par les uretères jusqu'à la vessie où elle est stockée entre les mictions. Un seul rein peut suffire à assurer cette fonction d'épuration.
La taille de la tumeur et sa localisation permettent d'envisager la préservation d'une partie du rein ; le traitement chirurgical qui vous est proposé consiste donc à retirer la partie du rein où se situe la tumeur. Cette opération est nécessaire car, en l'absence de traitement, cette tumeur vous expose à des risques de progression de la maladie tumorale (douleur, saignements, fièvre, chimiothérapie, métastases, décès).
Certaines petites tumeurs peuvent être simplement surveillées. Pour d’autres, une alternative au traitement chirurgical existe. Il s'agit de techniques dites ablatives, qui consistent à détruire la tumeur par application de froid (cryothérapie) ou de chaleur (radiofréquence, micro-ondes). D'autres techniques de radiothérapie ciblée peuvent être proposées. Toutefois, ces techniques qui ne réalisent pas d'exérèse tumorale sont réservées à des indications précises. Votre urologue vous a expliqué pourquoi il vous propose une néphrectomie/tumectomie partielle.
Avant chaque intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie préopératoire est obligatoire. Il est impératif d'informer votre urologue et l'anesthésiste de vos antécédents médicaux, chirurgicaux et allergiques ainsi que de vos traitements en cours, notamment les anticoagulants ou antiplaquettaires oraux ou injectables (aspirine, clopidogrel, anti-vitamine K, etc.). Leur utilisation augmente le risque de saignement pendant l'intervention. Ce traitement pourra être adapté et éventuellement modifié avant l'intervention. Une analyse d'urine est réalisée avant l'intervention pour vérifier la stérilité ou traiter une éventuelle infection, ce qui pourrait entraîner le report de la date de votre opération.
L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Plusieurs voies d'accès permettent d'accéder au rein :
Le choix se fait en fonction de la localisation de la tumeur, de votre morphologie, de votre historique et des habitudes de votre chirurgien. Il est possible :
L'intervention chirurgicale consiste à retirer la tumeur tout en préservant la partie saine du rein. Dans la plupart des cas, la circulation sanguine du rein doit être temporairement interrompue par clampage (occlusion temporaire des vaisseaux rénaux), le temps de l'ablation de la tumeur. En fin d'intervention, des drains peuvent être mis en place. Ils permettent de suivre le flux issu du site opératoire. La pièce chirurgicale, retirée lors de l'opération, est secondairement analysée au microscope lors de l'examen anatomopathologique. Cet examen est important pour décider de la suite à donner à votre maladie : surveillance, reprise chirurgicale, chimiothérapie, etc.
Dans certains cas, l'estomac est aspiré grâce à une petite sonde sortant par une narine, afin d'éviter les vomissements, source de douleurs au niveau de la cicatrice et de complications respiratoires. La douleur postopératoire est gérée par l'administration d'analgésiques. Le retrait du ou des drains et de la sonde urinaire est défini par le chirurgien. La durée de l'hospitalisation est variable et une convalescence de quelques semaines est nécessaire. Vous discuterez avec votre chirurgien de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération. Il est conseillé d'éviter tout effort ou mouvement important dans le premier mois suivant l'intervention.
Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est proposée se déroule sans complications. Cependant, toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques et de complications décrits ci-dessous. Certaines complications sont liées à votre état général. Toute intervention chirurgicale nécessite une anesthésie, qu'elle soit loco-régionale ou générale, qui comporte des risques. Ils vous seront expliqués lors de la consultation préopératoire avec l'anesthésiste. D'autres complications directement liées à l'intervention sont rares, mais possibles.
Les infections pulmonaires, les embolies pulmonaires, les accidents vasculaires cérébraux, les phlébites, les infarctus du myocarde dont les formes les plus graves peuvent entraîner la mort.
Si un réservoir interne est utilisé, il peut être nécessaire de boire de l'eau alcaline (type eau de Vichy) pour compenser l'acidité des urines. Il est normal de constater la présence de mucusine dans les urines, voire de germes intestinaux qui ne justifient pas forcément le départ. - la mise en place d'un traitement antibiotique. Vous êtes informé par votre urologue ou par l'intermédiaire de votre médecin traitant du maintien et d'une surveillance ultérieure. Un suivi de plusieurs années est le plus souvent nécessaire. Il vise à vérifier l'absence de récidive du cancer et le bon fonctionnement de votre système urinaire. Une surveillance de la fonction rénale est prévue. La reprise de vos activités se fera progressivement en fonction des conseils donnés lors de votre hospitalisation et par votre médecin. Voici quelques conseils pour les suivis postopératoires : Prévention des phlébites et des embolies pulmonaires Le repos au lit et l'immobilité des membres inférieurs favorisent la stase veineuse. Une douleur dans une jambe, une sensation de gravité ou une réduction du ballottement du mollet doivent évoquer une phlébite. Il est donc nécessaire de consulter un médecin en urgence. Afin d'éviter la survenue d'une phlébite, il lui est conseillé de suivre les recommandations qui vous seront données : contractions régulières et mouvements fréquents des mollets, mouvements des pieds, élévation des jambes et selon la prescription de votre médecin, port de bas de contention. En cas de douleur thoracique, de point de côté, de toux irritante ou d'essoufflement, il faut consulter en urgence car ces signes peuvent être révélateurs d'une embolie pulmonaire. Contactez-nous immédiatement votre médecin ou le service des urgences le plus proche en appelant le Centre 15. GuérisonLa chirurgie abdominale implique une ou plusieurs incisions de tailles variables. Ces incisions ne sont pas seulement des zones de faiblesse, mais aussi des portes d'entrée possibles pour l'infection. Il faut donc veiller à une bonne hygiène locale. Si la cicatrice devient rouge ou chaude ou si elle est surélevée, il est important de montrer cette cicatrice, sans urgence, à votre chirurgien : il peut s'agir d'un hématome ou d'un abcès. La cicatrisation cutanée se produit en quelques jours. Durant cette période, il peut survenir un petit saignement qui peut être stoppé par une compression à l'aide d'une gaze ou d'un linge propre. Le retrait des fils ou agrafes est effectué à l'hôpital ou par une maison de retraite sur prescription médicale à la sortie. Une désunion de la peau peut parfois survenir. Si cette ouverture est superficielle, il faut simplement attendre qu'elle se ferme, le délai de fermeture peut atteindre plusieurs semaines (surtout chez les patients diabétiques ou sous corticoïdes). Si vous ressentez une cicatrice profonde ou une désunion profonde, il est nécessaire de consulter rapidement votre chirurgien. Le tabac et la malnutrition ralentissent la cicatrisation. Troubles du transit intestinal Après une chirurgie abdominale, le retour à un transit parfaitement normal du tube digestif peut nécessiter quelques semaines. Les troubles du transit sont fréquents. Une période de plusieurs jours sans selles n’est pas un signe inquiétant. A l'inverse, l'absence de gaz, de nausées ou de vomissements nécessite une consultation en urgence (risque d'occlusion).
Pour faciliter la reprise du transit normal, il est conseillé de :
Une fièvre Une fièvre inexpliquée (> 38°) peut être liée à une infection urinaire, à une infection du site opératoire ou à une autre complication postopératoire. Il est nécessaire dans ces conditions que vous consultiez votre médecin ou votre urologue qui procédera aux examens nécessaires et jugera de l'attitude à adopter.
Gonflement progressif d'une jambe, sensation progressive de lourdeur dans l'abdomen (ou le petit bassin). L'intervention comprenait l'ablation des ganglions lymphatiques pelviens. Cette interruption du drainage lymphatique peut être responsable d'un écoulement de liquide lymphatique dans l'abdomen (lymphocèle) et d'une compression provenant d'une veine ou d'un autre organe. Vous devez informer votre urologue de cette situation afin qu'il procède aux explorations appropriées.
Douleurs abdominales Vous avez subi une intervention abdominale, elle résulte d'adhérences entre différents segments du tube digestif. A plus loin ou moins près de l'intervention, ces adhérences peuvent être responsables d'une occlusion intestinale due à un arrêt brutal du transit digestif. Il en résulte des douleurs abdominales, généralement des spasmes, accompagnées d'un arrêt des émissions de gaz et des selles, parfois précédées de diarrhée. Cette situation nécessite que vous consultiez en urgence afin qu'un traitement adapté vous soit proposé (aspiration de l'estomac et si nécessaire intervention chirurgicale pour libérer l'intestin).
Troubles sexuelsVotre sexualité est modifiée par l'intervention. Plusieurs éléments y contribuent, le traumatisme psychologique lié au cancer et la présence d'une dérivation urinaire externe, et d'éventuelles fuites urinaires dans le cas d'une néovessie. Il est important d'en discuter avec votre urologue afin qu'il puisse vous aider à retrouver une sexualité satisfaisante. Questions pratiques