Circoncision

POURQUOI CETTE INTERVENTION ?

Les analyses demandées par votre médecin ont révélé un rétrécissement de la jonction entre le bassinet rénal et l'uretère. Ce rétrécissement peut être d'origine congénitale (canal trop étroit ou compression par un vaisseau) ou suite à une maladie ou une intervention. L'urine retenue dans les cavités rénales a du mal à s'écouler vers l'uretère. Cette rétention provoque une dilatation des cavités rénales. Ne pas le traiter vous expose à des risques de douleurs, d’infections, de calculs, d’hypertension artérielle et de destruction progressive du rein. _ Y A-T-IL D'AUTRES POSSIBILITÉS ? Dans certains cas, une simple surveillance suffit. Dans certains cas le traitement peut être réalisé par voie endoscopique par dilatation ou incision de la jonction.

Y A-T-IL D'AUTRES POSSIBILITÉS ?

Parfois un drainage urétéral (sonde double J) sera proposé à long terme avec changement régulier de la sonde. Votre urologue vous explique pourquoi il vous propose ce type d'intervention.

PRÉPARATION SPÉCIFIQUE À L'INTERVENTION

Toute intervention chirurgicale nécessite une préparation qui peut varier en fonction de chaque individu. Il est essentiel que vous suiviez les recommandations qui vous seront données par votre urologue et votre anesthésiste. Si ces recommandations ne sont pas suivies, l'intervention pourrait être reportée.

Avant chaque intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie préopératoire est obligatoire. Il est impératif d'informer votre urologue et l'anesthésiste de vos antécédents médicaux, chirurgicaux et allergiques ainsi que de vos traitements en cours, notamment les anticoagulants ou antiplaquettaires oraux ou injectables (aspirine, clopidogrel, anti-vitamine K, etc.). Leur utilisation augmente le risque de saignement pendant l'intervention. Ce traitement pourra être adapté et éventuellement modifié avant l'intervention. Une analyse d'urine est réalisée avant l'intervention pour vérifier la stérilité ou traiter une éventuelle infection, ce qui pourrait entraîner le report de la date de votre opération.

TECHNIQUE OPÉRATOIRE

L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Plusieurs approches permettent de réaliser une pyéloplastie : FICHE PATIENT | PYÉLOPLASTIE 3/9

▪ Une incision classique du côté de l'abdomen (lombotomie)

▪ Une approche laparoscopique avec ou sans assistance robotique

L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Plusieurs approches permettent de réaliser une pyéloplastie : FICHE PATIENT | PYÉLOPLASTIE 3/9 ▪ Une incision classique du côté de l'abdomen (lombotomie) ▪ Une approche laparoscopique avec ou sans assistance robotique Le choix se fait en fonction du type de sténose, de votre morphologie et des habitudes de votre chirurgien. Généralement, la technique consiste à traiter l'anomalie de la jonction pyélo-urétérale en retirant ou en élargissant la partie rétrécie, puis en suturant les voies urinaires pour rétablir un passage normal entre le bassin et l'uretère. A la fin de l'intervention, un cathéter urétéral (double J) est posé (qui s'enlève naturellement quelques semaines plus tard) ainsi que des drains qui permettront de suivre le flux issu du site opératoire. La pièce chirurgicale est analysée en laboratoire.

SUIVI HABITUEL, RETOUR À LA MAISON

Toute intervention chirurgicale nécessite du repos et une réduction des activités physiques. Il est indispensable de se reposer et de reprendre vos activités seulement après accord de votre chirurgien. En cas d'urgence, votre urologue vous donnera les instructions pour le contacter, en cas de difficulté à le contacter, faites-le le 15.

En cas d'urgence, votre urologue vous donnera les instructions pour le contacter, en cas de difficulté à le contacter, faites-le le 15. Pour surveiller le bon fonctionnement des reins et vous éviter d'avoir des difficultés urinaires au réveil, une sonde urinaire peut être mise en place lors de l'intervention. Cette sonde peut être responsable d'un inconfort.

La douleur postopératoire est gérée par l'administration d'analgésiques. Le retrait du ou des drains et de la sonde urinaire est défini par le chirurgien.

La durée de l'hospitalisation est variable et une convalescence de quelques semaines est nécessaire. Vous discuterez avec votre chirurgien de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération. Il est conseillé d'éviter tout effort ou mouvement important dans le premier mois suivant l'intervention.

Les prescriptions délivrées à la sortie peuvent comprendre un traitement ainsi que l'injection quotidienne d'un anticoagulant. Le maintien d'un traitement anticoagulant est nécessaire après votre hospitalisation pour prévenir les risques de phlébite. Le port de bas de contention peut être souhaitable pendant au moins 10 jours après l'intervention.

Une lettre est adressée à votre médecin traitant pour le tenir informé de votre état de santé. La durée de la convalescence et la date de retour au travail ou à une activité physique normale dépendent de votre condition physique et de l’intervention réalisée. Vous discuterez avec votre urologue de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération