Pénectomie

ANATOMIC REVIEW

Le pénis est composé de 2 parties : les corps caverneux (CC) et le corps spongieux (CS). Ils sont recouverts d'une peau appelée : « gaine », sur le corps du pénis « prépuce », au niveau du gland (peau amovible le recouvrant) Les corps caverneux sont les tissus qui se remplissent de sang lors de l'érection, permettant ainsi la rigidité. nécessaire aux rapports sexuels. Ils sont entourés de l'albuginée, une enveloppe fibreuse solide et très élastique. Ils forment deux cylindres extensibles situés côte à côte sur le dessus du pénis. Ils sont fixés sous le pubis par un ligament suspenseur, qui les retient lorsqu'ils gonflent. Le corps spongieux est unique. Sa partie initiale s'appelle le bulbe, elle est entourée par le muscle bulbospongieux et elle entoure l'urètre (bulbaire). La partie terminale du corps spongieux est le gland, qui coiffe l'extrémité distale des corps caverneux. Tout au long de son parcours, le corps spongieux contient le canal urétral qui se termine sur le gland au niveau du méat urinaire par lequel sort l'urine. Coupe transversale du pénis

PRINCIPE D'INTERVENTION

Retirer une tumeur maligne ou suspectée d'être maligne à la marge chirurgicalement saine et suffisamment éloignée de la tumeur pour limiter le risque de récidive. Pour cela, votre urologue pourra vous proposer de retirer une partie du gland (tumorectomie), la totalité du gland (glandulectomie ou glansectomie) ou encore l'extrémité distale de votre pénis, en retirant le gland et une partie du corps. du pénis (amputation partielle) si nécessaire.

POURQUOI CETTE INTERVENTION ?

Les examens effectués par votre médecin sont en faveur d'une tumeur maligne de l'extrémité du pénis. La taille de la tumeur et sa localisation permettent d'envisager de conserver la partie du pénis qui n'est pas atteinte par la tumeur. Cette opération est nécessaire pour éviter une progression locale de la maladie qui entraînerait des troubles urinaires (par obstruction du canal urétral), des manifestations douloureuses, des saignements, des risques de surinfection et à terme une évolution régionale de la maladie (atteinte des ganglions lymphatiques dans l'aine ou le bassin). Selon les cas, une intervention complémentaire sur les ganglions inguinaux pourra vous être proposée.

Y A-T-IL D'AUTRES POSSIBILITÉS ?

D'autres traitements peuvent être envisagés pour traiter une tumeur du pénis selon son type, sa taille et sa localisation : ablation de la tumeur seule, traitement au laser, irradiation externe (curiethérapie). Votre urologue vous a expliqué pourquoi le traitement chirurgical par pénectomie partielle est adapté à votre cas. _ PRÉPARATION À L'INTERVENTION Toute intervention chirurgicale nécessite une préparation qui peut varier en fonction de chaque individu. Il est essentiel que vous suiviez les recommandations qui vous seront données par votre urologue et votre anesthésiste. Si ces recommandations ne sont pas suivies, l'intervention pourrait être reportée. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie préopératoire est nécessaire quelques jours avant l’intervention. Une analyse d'urine est demandée pour rechercher une infection urinaire.

TECHNIQUE OPÉRATOIRE

L'intervention se déroule sous anesthésie régionale ou anesthésie générale. Elle est fréquemment précédée de l’administration d’antibiotiques en raison de surinfections fréquentes de la tumeur. L’intervention chirurgicale consiste à retirer la partie du pénis touchée par la tumeur. La longueur restante du pénis sera suffisante pour uriner en position debout en dirigeant le jet. Le méat urétral (extrémité du pénis d'où sort l'urine) est restauré en suturant le canal urétral à la peau de l'extrémité restante du pénis. Dans certains cas particuliers, le gland peut être conservé mais en général, il est nécessaire de le retirer. Une sonde urinaire peut être laissée en place quelques jours pour faciliter la cicatrisation.

SUIVI HABITUEL

Les douleurs liées à l’intervention nécessitent l’administration de médicaments antalgiques qui vous sont administrés régulièrement si nécessaire. La sonde urinaire est généralement bien tolérée, mais elle peut parfois provoquer une gêne, contrôlée par l'administration de médicaments. Le moment du retrait de la sonde urinaire est défini par le chirurgien en fonction de la cicatrisation. La durée de l'hospitalisation est de quelques jours et la convalescence varie entre 2 et 4 semaines. Le suivi après l'opération a plusieurs objectifs : surveiller l'absence de récidive tumorale et évaluer la façon dont vous urinez ainsi que la fonction sexuelle.

RENTRER À LA MAISON

La pénectomie partielle du pénis est une procédure d'excision qui transforme votre silhouette mais aussi votre façon d'uriner et votre sexualité. Cette intervention,
Les prescriptions délivrées à la sortie peuvent comprendre un traitement ainsi que l'injection quotidienne d'un anticoagulant. Le maintien d'un traitement anticoagulant est nécessaire après votre hospitalisation pour prévenir les risques de phlébite. Le port de bas de contention peut être souhaitable pendant au moins 10 jours après l'intervention.

Cela se déroule sur plusieurs jours. Des soins locaux à domicile peuvent être prescrits. Les bains ne sont pas recommandés tant que la guérison n’est pas complète. Des douches sont cependant possibles en protégeant la zone opératoire et en la séchant soigneusement par tamponnage. Le retrait des fils s'ils ne sont pas résorbables (puis tombent tout seuls au bout de quelques semaines) sera réalisé par une infirmière à domicile suivant la prescription médicale. La durée de la convalescence et la date de votre retour au travail ou à une activité physique normale dépendent de votre condition physique.

Une lettre a été envoyée à votre médecin traitant pour le tenir informé de votre état de santé. La durée de la convalescence et la date de retour au travail ou à l'activité physique normale dépendent de votre condition physique. VOUS discutez avec votre chirurgien de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération. Une consultation postopératoire est prévue avec votre urologue afin de vous informer ultérieurement du résultat de l'examen microscopique de votre vessie et de la prise en charge. Un suivi est prévu pour contrôler l'absence de récidive du cancer, surveiller la fonction rénale, évaluer les fonctions urinaires et sexuelles et prendre en charge d'éventuels effets indésirables.

Il est donc nécessaire de consulter un médecin en urgence. Afin d’éviter la survenue de phlébite, il convient de suivre les recommandations : contractions régulières et fréquentes des mollets, mouvements des pieds, élévation des jambes et, selon prescription de votre médecin, port de bas de contention. En cas de douleurs thoraciques, de points de côté, de toux ou d'essoufflement, il faut consulter en urgence car ces signes peuvent être révélés.

La chirurgie abdominale implique une ou plusieurs incisions de taille variable. Ces incisions ne sont pas seulement des zones de faiblesse, mais aussi des points d’entrée possibles pour l’infection. Il faut donc veiller à une bonne hygiène locale. Si la cicatrice devient rouge, chaude ou si elle est surélevée, il est important de montrer cette cicatrice à votre chirurgien sans urgence : il peut s'agir d'un hématome ou d'un abcès.

Une désunion de la peau peut parfois survenir. Si cette ouverture est superficielle, il suffit d'attendre qu'elle se ferme ; le délai de fermeture peut atteindre plusieurs semaines (surtout chez les patients diabétiques ou sous corticoïdes). Le relâchement du fil de suture et l'aspect noirâtre de la plaie sont des complications nécessitant une consultation avec votre médecin puis votre urologue. En effet, une suture lâche nécessite des soins locaux, une cicatrisation cartonnée, noirâtre et malodorante peut correspondre à une nécrose du membre nécessitant également des soins locaux voire une reprise chirurgicale. Un hématome du pénis et/ou des bourses séreuses Il peut provoquer une voûte violette de tout ou partie du pénis nécessitant une consultation avec votre médecin ou votre urologue après avoir consulté l'infirmière qui prodigue les soins.

Difficulté à uriner La force du jet peut paraître faible les premiers jours. Une aggravation de ces difficultés à uriner (poussée abdominale, miction qui coule…) peut faire craindre un blocage (rétention) urinaire et nécessiter un avis médical rapide. Après l'intervention, des difficultés à uriner peuvent être observées progressivement, soit sous forme d'un jet fin, soit sous forme d'un jet de tête d'arrosoir. Cela peut refléter un rétrécissement du canal urétral. Il vous est alors conseillé de recontacter votre urologue. Fièvre inexpliquée Cette fièvre peut être due à une infection des voies urinaires ou de la plaie chirurgicale. Il est nécessaire de consulter votre médecin ou votre urologue si vous constatez de manière répétée une température supérieure à 38,5°C ou si vous avez des frissons ou des tremblements.

RISQUES ET COMPLICATIONS

Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est proposée se déroule sans complications. Cependant, toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques et de complications décrits ci-dessous. Certaines complications sont liées à votre état général. Toute intervention chirurgicale nécessite une anesthésie, qu'elle soit loco-régionale ou générale, qui comporte des risques. Ils vous seront expliqués lors de la consultation préopératoire avec l'anesthésiste. D'autres complications directement liées à l'intervention sont rares, mais possibles.

LES COMPLICATIONS COMMUNES À TOUTES LES CHIRURGIE SONT :

Infection locale généralisée ▪ Saignement avec hématome possible et parfois transfusion

Allergie LES COMPLICATIONS PROPRES A L'INTERVENTION SONT PAR ORDRE DE FREQUENCE :

▪ Infection urinaire : elle est favorisée par le cathétérisme et justifie l'administration d'antibiotiques. Infection locale : elle nécessite un traitement aux antibiotiques et parfois un nettoyage chirurgical. Hémorragie ou hématome : ils peuvent nécessiter une intervention supplémentaire pour contrôler le saignement ou évacuer l'hématome. Désunion de la suture : une nouvelle intervention ou des soins locaux prolongés jusqu'à guérison complète sont nécessaires. Rétrécissement du néo-méat urétral : des cicatrices entre le canal urinaire et la peau du périnée peuvent entraîner un rétrécissement du canal urétral. Elle nécessite alors une intervention (élargissement ou dilatation), qui peut être suivie d'auto-calibrages réguliers. Impact psychologique : il est lié à la modification de l'image corporelle et peut nécessiter un traitement spécifique. Ces changements anatomiques peuvent être difficiles à accepter. Un soutien psychologique est souvent nécessaire, renseignez-vous auprès de votre urologue, il vous orientera vers un correspondant qui pourra vous accompagner dans cette épreuve. Récidive locale : elle justifie une surveillance clinique régulière.

SUIVI POSTOPÉRATOIRE

Vous serez revu en consultation postopératoire pour clarifier le résultat de l’analyse de la pièce chirurgicale. Le but du suivi postopératoire est de contrôler l'absence de complications et de planifier la suite du traitement.

PÉNECTOMIE TOTALE (ABLATION TOTALE DU PÉNIS)

Votre urologue est à votre disposition pour tout renseignement. L'intervention qui vous est proposée consiste à retirer votre pénis qui est le siège d'une tumeur.

ANATOMIC REVIEW

Le pénis est composé de 2 parties : les corps caverneux (CC) et le corps spongieux (CS). Ils sont recouverts d'une peau appelée : « gaine », sur le corps du pénis « prépuce », au niveau du gland (peau amovible le recouvrant) Les corps caverneux sont les tissus qui se remplissent de sang lors de l'érection, permettant ainsi la rigidité. nécessaire aux rapports sexuels. Ils sont entourés de l'albuginée, une enveloppe fibreuse solide et très élastique. Ils forment deux cylindres extensibles situés côte à côte sur le dessus du pénis. Ils sont fixés sous le pubis par un ligament suspenseur, qui les retient lorsqu'ils gonflent. Le corps spongieux est unique. Sa partie initiale s'appelle le bulbe, elle est entourée par le muscle bulbospongieux et elle entoure l'urètre (bulbaire). La partie terminale du corps spongieux est le gland, qui coiffe l'extrémité distale des corps caverneux. Tout au long de son parcours, le corps spongieux contient le canal urétral qui se termine sur le gland au niveau du méat urinaire par lequel sort l'urine. Coupe transversale du pénis

POURQUOI CETTE INTERVENTION ?

Les examens effectués par votre médecin sont en faveur d'une tumeur maligne de l'extrémité du pénis. La taille de la tumeur et sa localisation permettent d'envisager de conserver la partie du pénis qui n'est pas atteinte par la tumeur. Cette opération est nécessaire pour éviter une progression locale de la maladie qui entraînerait des troubles urinaires (par obstruction du canal urétral), des manifestations douloureuses, des saignements, des risques de surinfection et à terme une évolution régionale de la maladie (atteinte des ganglions lymphatiques dans l'aine ou le bassin). Selon les cas, une intervention complémentaire sur les ganglions inguinaux pourra vous être proposée.

Y A-T-IL D'AUTRES POSSIBILITÉS ?

Il n’existe pas d’autre méthode de traitement que la chirurgie pour traiter la tumeur dont vous disposez. La taille et la localisation de votre tumeur ne permettent pas d’envisager raisonnablement une ablation partielle du pénis.

RÉPARATION PENDANT L'INTERVENTION

D'autres traitements peuvent être envisagés pour traiter une tumeur du pénis selon son type, sa taille et sa localisation : ablation de la tumeur seule, traitement au laser, irradiation externe (curiethérapie). Votre urologue vous a expliqué pourquoi le traitement chirurgical par pénectomie partielle est adapté à votre cas. _ PRÉPARATION À L'INTERVENTION Toute intervention chirurgicale nécessite une préparation qui peut varier en fonction de chaque individu. Il est essentiel que vous suiviez les recommandations qui vous seront données par votre urologue et votre anesthésiste. Si ces recommandations ne sont pas suivies, l'intervention pourrait être reportée. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie préopératoire est nécessaire quelques jours avant l’intervention. Une analyse d'urine est demandée pour rechercher une infection urinaire.

TECHNIQUE OPÉRATOIRE

L'intervention se déroule sous anesthésie régionale ou anesthésie générale. Elle est fréquemment précédée de l’administration d’antibiotiques en raison de surinfections fréquentes de la tumeur. L’intervention chirurgicale consiste à retirer la partie du pénis touchée par la tumeur. La longueur restante du pénis sera suffisante pour uriner en position debout en dirigeant le jet. Le méat urétral (extrémité du pénis d'où sort l'urine) est restauré en suturant le canal urétral à la peau de l'extrémité restante du pénis. Dans certains cas particuliers, le gland peut être conservé mais en général, il est nécessaire de le retirer. Une sonde urinaire peut être laissée en place quelques jours pour faciliter la cicatrisation.

SUIVI HABITUEL

Les douleurs liées à l’intervention nécessitent l’administration de médicaments antalgiques qui vous sont administrés si nécessaire. La sonde urinaire est généralement bien tolérée, mais elle peut parfois provoquer une gêne qui peut être contrôlée par l'administration de médicaments. Le moment du retrait de la sonde urinaire est défini par votre chirurgien en fonction de la cicatrisation. La durée de l'hospitalisation est de quelques jours et la convalescence varie entre 2 et 4 semaines. Le suivi après l'intervention a deux objectifs : Surveiller l'absence de récidive tumorale Et évaluer votre façon d'uriner. _ RETOUR À LA MAISON L'amputation totale du pénis est une procédure d'excision qui transforme votre image corporelle mais aussi votre façon d'uriner et votre sexualité. Cette intervention, comme toute intervention chirurgicale, nécessite une période postopératoire de repos et de prudence. Il est conseillé d’éviter les efforts et mouvements importants dans les premières semaines suivant l’intervention. Les prescriptions qui vous sont données comprennent le soin de la ou des cicatrices cutanées ainsi que l'injection quotidienne d'un anticoagulant. Le maintien d'un traitement anticoagulant est nécessaire après votre hospitalisation pour prévenir les risques de phlébite. Il peut être conseillé de porter des bas de contention pendant au moins 10 jours après votre intervention. Une lettre a été envoyée à votre médecin traitant pour le tenir informé de votre état de santé. L'incision est une porte d'entrée pour l'infection. Il faut donc veiller à une bonne hygiène locale. La guérison se déroule sur plusieurs jours. Des soins locaux à domicile peuvent être prescrits. Les bains ne sont pas recommandés tant que la guérison complète n’est pas obtenue. Des douches sont cependant possibles en protégeant la zone opératoire et en la séchant soigneusement par tamponnage. Le retrait des fils ou agrafes sera réalisé par une infirmière à domicile sur prescription médicale. La durée de la convalescence et la date de retour au travail ou à une activité physique normale dépendent de votre condition physique. Vous discuterez avec votre urologue de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération. FICHE D'INFORMATION PATIENT | PÉNECTOMIE TOTALE (ABLATION TOTALE DU PÉNIL) 4/8 Une consultation postopératoire est prévue avec votre urologue afin de vous informer du résultat de l'examen microscopique de la pièce chirurgicale. Un suivi est prévu pour contrôler l'absence de récidive du cancer et gérer les éventuels effets indésirables.

SIGNES POUVANT SURVENIR ET QUE FAIRE

Il est donc nécessaire de consulter un médecin en urgence. Afin d’éviter la survenue de phlébite, il convient de suivre les recommandations : contractions régulières et fréquentes des mollets, mouvements des pieds, élévation des jambes et, selon prescription de votre médecin, port de bas de contention. En cas de douleurs thoraciques, de points de côté, de toux ou d'essoufflement, il faut consulter en urgence car ces signes peuvent être révélés.

Cicatrisation Si la cicatrice devient rouge, chaude ou s'il y a une élévation de celle-ci, il est important de montrer cette cicatrice à votre chirurgien sans urgence : il peut s'agir d'un hématome ou d'un abcès. La cicatrisation cutanée se déroule sur plusieurs jours. Durant cette période, un petit saignement peut survenir et peut être stoppé en le comprimant avec une compresse ou un chiffon propre. Le retrait des fils ou agrafes est réalisé par une infirmière à domicile suite à la prescription médicale de sortie. Une désunion de la peau peut parfois survenir. Si cette ouverture est superficielle, il suffit d'attendre qu'elle se ferme ; le délai de fermeture peut atteindre plusieurs semaines (surtout chez les patients diabétiques ou sous corticoïdes). Relâchement du fil de suture et aspect noirâtre de la plaie. Ce sont des complications nécessitant une consultation auprès de votre médecin ou de votre urologue. En effet, un descellement de la suture nécessite des soins locaux, une cicatrisation cartonnée et noirâtre peut correspondre à une nécrose du membre nécessitant également des soins locaux. Un hématome du pénis Il peut provoquer une voûte violette de tout ou partie du pénis nécessitant une consultation avec votre médecin ou votre urologue après avoir consulté l'infirmière qui prodigue les soins. Difficulté à uriner La force du jet peut paraître faible les premiers jours.

Une aggravation de ces difficultés à uriner (poussée abdominale, miction qui coule…) peut faire craindre un blocage (rétention) urinaire et nécessiter un avis médical rapide. A distance de l'intervention, des difficultés à uriner peuvent être observées progressivement, soit sous forme d'un jet fin, soit sous forme d'un jet de tête d'arrosoir. Cela peut refléter un rétrécissement du canal urétral. Il vous est alors conseillé de recontacter votre urologue. Fièvre inexpliquée Cette fièvre peut être due à une infection des voies urinaires ou de la plaie chirurgicale. Vous devez consulter votre médecin ou votre urologue si vous remarquez de manière répétée une température supérieure à 38,5°C ou si vous avez des frissons ou des tremblements. FICHE D'INFORMATION PATIENT | PÉNECTOMIE TOTALE (ABLATION TOTALE DU PÉNAL) 5/8

RISQUES ET COMPLICATIONS

Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est proposée se déroule sans complications. Cependant, toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques et de complications décrits ci-dessous. Certaines complications sont liées à votre état général. Toute intervention chirurgicale nécessite une anesthésie, qu'elle soit loco-régionale ou générale, qui comporte des risques. Ils vous seront expliqués lors de la consultation préopératoire avec l'anesthésiste. D'autres complications directement liées à l'intervention sont rares, mais possibles.

Ils vous seront expliqués lors de la consultation préopératoire avec l'anesthésiste. D'autres complications directement liées à l'intervention sont rares, mais possibles :

LES COMPLICATIONS COMMUNES À TOUTES LES CHIRURGIE SONT :

Infection locale généralisée Saignement avec hématome possible et parfois transfusion Phlébite et embolie pulmonaire Allergie LES COMPLICATIONS SPECIFIQUES À L'INTERVENTION SONT PAR ORDRE DE FRÉQUENCE : Infection urinaire : elle est favorisée par le cathétérisme et justifie l'administration d'antibiotiques. Infection locale : elle nécessite un traitement aux antibiotiques et parfois un nettoyage chirurgical. Hémorragie ou hématome : ils peuvent nécessiter une intervention supplémentaire pour contrôler le saignement ou évacuer l'hématome. Désunion de la suture : une nouvelle intervention ou des soins locaux prolongés jusqu'à guérison complète sont nécessaires. Rétrécissement du néo-méat urétral : des cicatrices entre le canal urinaire et la peau du périnée peuvent entraîner un rétrécissement du canal urétral.

Elle nécessite alors une procédure d’élargissement ou de dilatation. Impact psychologique : il est lié à la modification de l'image corporelle et peut nécessiter un traitement spécifique. Ces changements anatomiques peuvent être difficiles à accepter. Un soutien psychologique est souvent nécessaire, renseignez-vous auprès de votre urologue, il vous orientera vers un correspondant qui pourra vous accompagner dans cette épreuve. Récidive locale : elle justifie une surveillance clinique régulière.

SUIVI POST-OPÉRATOIRE

Vous serez revu en consultation postopératoire pour clarifier le résultat de l’analyse de la pièce chirurgicale. Le but du suivi postopératoire est de contrôler l'absence de complications et de planifier la suite du traitement.