Si ces recommandations ne sont pas suivies, l'intervention pourrait être reportée. En vue de l'intervention, certains examens peuvent être prescrits (échographie, frottis, bilan urodynamique, IRM, etc.). Une consultation d'anesthésie doit avoir lieu quelques jours avant l'intervention. Il vous sera demandé de réaliser une analyse d’urine quelques jours avant l’intervention (ECBU).
L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Elle peut être réalisée par laparoscopie avec ou sans assistance robotique. En salle d’opération, vous êtes placé à plat sur le dos. Une sonde urinaire est posée en début d’intervention.
Le moment du retrait de la sonde urinaire est défini par votre chirurgien. La reprise du transit intestinal (gaz) intervient généralement dans les premières 48 heures. Cependant, la constipation peut vous gêner pendant quelques jours et perdurer si vous êtes sujet à ce problème. Un traitement laxatif pourra alors vous être prescrit. La durée de l'hospitalisation est généralement de quelques jours. Une convalescence est attendue.
Sa durée est adaptée au travail que vous effectuez. Vous devez vous abstenir de faire de l'exercice, de faire du sport, de porter des charges lourdes, de prendre des bains et d'avoir des relations sexuelles avec pénétration pendant environ 1 mois. Une consultation de suivi avec votre urologue est prévue quelques semaines après l'intervention. Celui-ci décide de la possibilité de reprendre toutes vos activités, notamment sportives. Vous devez éviter les efforts violents dans les 3 mois suivant l'intervention.
Sexualité En remettant les organes descendus dans la bonne position, l'intervention permet le plus souvent d'améliorer votre sexualité. En revanche, la qualité des rapports sexuels peut rarement être altérée par des douleurs et des problèmes de lubrification vaginale. Un traitement pourra vous être prescrit pour améliorer ces phénomènes locaux.
La chirurgie abdominale implique une ou plusieurs incisions de taille variable. Ces incisions ne sont pas seulement des zones de faiblesse, mais aussi des points d’entrée possibles pour l’infection. Il faut donc veiller à une bonne hygiène locale. Si la cicatrice devient rouge, chaude ou si elle est surélevée, il est important de montrer cette cicatrice à votre chirurgien sans urgence : il peut s'agir d'un hématome ou d'un abcès.
Durant cette période, un petit saignement peut survenir et peut être stoppé en le comprimant avec une compresse ou un chiffon propre. Le retrait des fils ou agrafes est réalisé par une infirmière à domicile suite à la prescription médicale de sortie. Une désunion de la peau peut parfois survenir. Si cette ouverture est superficielle, il suffit d'attendre qu'elle se ferme ; le délai de fermeture peut atteindre plusieurs semaines (notamment chez les patients diabétiques ou sous corticothérapie). En revanche, en cas de sensation de crevasses profondes ou de désunion profonde, il est nécessaire de consulter rapidement votre chirurgien. Vous pourrez reprendre une activité normale mais les efforts violents et le port de charges lourdes (supérieures à 5 kg) sont interdits pendant 3 mois.
Vos activités sportives habituelles devront être interrompues pendant 1 à 3 mois selon le type de sport et son intensité. Le vélo et la moto sont également déconseillés pendant 1 mois. Il faut absolument éviter la constipation pour ne pas avoir à faire des efforts pour aller à la selle. Un traitement facilitant le transit est souvent nécessaire pendant plusieurs semaines. Vous devrez éviter les bains, les relations sexuelles avec pénétration et les tampons périodiques pendant six semaines après l'intervention. Lors de la douche, vous pouvez laver les incisions cutanées avec votre savon habituel. Pensez à les sécher en tamponnant ou en séchant les cheveux pour éviter toute macération. Le tabac et la malnutrition ralentissent la guérison. Fièvre postopératoire La survenue d'une fièvre après le traitement d'un prolapsus génital
Cliniquement, le patient décrit des fuites urinaires involontaires survenant lors d'un exercice : toux, éternuements, port de charge, pratique d'un sport, etc. L'interrogatoire du médecin recherche les facteurs de risque, évalue la fréquence des fuites et la quantité d'urine perdue (gravité de l'incontinence). .
L'examen clinique, réalisé vessie pleine, suffit à confirmer le diagnostic. Le médecin réalise un test de toux, en essayant de visualiser une fuite de jet à travers le méat urinaire lors de la toux (en position couchée et debout). Il évalue également la mobilité du canal urétral. L'examen urogynécologique recherche un trouble de la trophicité vaginale, et élimine un prolapsus génito-urinaire associé.
Le traitement dépend de l'inconfort provoqué par cette incontinence : seuls les patients gênés qui demandent un traitement sont traités. Les possibilités thérapeutiques sont :
Rééducation périnéale : chez un patient gêné, la rééducation périnéale peut être proposée en première intention, avec la nécessité de réaliser plusieurs séances. Il existe un risque d’échec secondaire même en cas d’amélioration immédiate.
Mesures d'hygiène de vie : traiter la constipation, la toux, la sécheresse vaginale associées. De plus, la perte de poids chez les patients obèses est associée à une réduction des symptômes d’incontinence.
Traitement chirurgical : c'est l'alternative à la rééducation, en cas d'échec, de contre-indication ou de refus du patient. Avant de confirmer l'intervention chirurgicale, un examen clinique plus approfondi est réalisé, incluant une évaluation des manœuvres de soutien urétral. Une évaluation de la miction à l’aide d’un débitmètre urinaire est également nécessaire pour vérifier la bonne vidange de la vessie avant toute intervention chirurgicale. En fonction de cette évaluation clinique, un examen urodynamique (voir fiche spécifique) pourra être réalisé.
Les solutions chirurgicales possibles sont (voir fiches spécifiques) :
L'indication de ces différents traitements dépend des antécédents médico-chirurgicaux, du type de mécanisme d'incontinence, de la gravité des troubles, et surtout des résultats de l'évaluation clinique et des éventuels examens complémentaires.
Comme expliqué ci-dessus, l'incontinence urinaire par impériosité se caractérise par des fuites survenant immédiatement après une envie impérieuse (envie soudaine, brutale et irrépressible d'uriner). Le symptôme d’urgence caractérise une vessie hyperactive. Le plus souvent, elle s'accompagne d'autres symptômes : pollakiurie (fréquence urinaire excessive) et nycturie (réveils nocturnes par le besoin d'uriner).
Le questionnement cherche d'abord à identifier clairement le symptôme d'urgence et à identifier les antécédents (notamment de tabagisme, pouvant indiquer un risque de tumeur de la vessie), les pathologies associées, les interventions sur le bassin, les traitements médicaux pris. par le patient.
L'examen urogynécologique recherche un trouble de la trophicité vaginale, et élimine un prolapsus génito-urinaire associé. L'examen vérifie l'absence de défauts du support sous-urétral et de fuites urinaires lors de la toux.
Un examen neurologique est également réalisé.
Un calendrier mictionnel (consistant à noter les heures de miction ainsi que leur volume) est nécessaire pour évaluer la fréquence des mictions, les symptômes, la présence de nycturie et la diurèse globale. L'impact sur la vie quotidienne est également évalué.
La qualité de la vidange vésicale est évaluée par le débitmètre.
Des examens complémentaires sont parfois nécessaires pour rechercher des facteurs irritants (tumeur vésicale, corps étranger, calculs intravésicaux) par analyse cytobactériologique des urines, échographie, cystoscopie et cytologie urinaire. Un examen urodynamique peut être proposé, le plus souvent avant un traitement invasif.
Si une cause est identifiée (blessure de la vessie par exemple), elle doit être traitée.
Dans le cas contraire, le traitement sera symptomatique avec des mesures d’hygiène et diététiques de première intention, une rééducation ou un traitement médicamenteux :
▪ Mesures hygiéno-diététiques : dans certains cas, il faudra conseiller à la patiente d'adapter son alimentation et son mode de vie. Il faut arrêter de fumer. Certains produits (bière).